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BANNIE EN IRAN APRES UN FILM A HOLLYWOOD

BANNIE EN IRAN APRES UN FILM A HOLLYWOOD

Elle est belle, brillante, libérée, et refuse de porter le foulard islamique. Autant de caractéristiques qui ont rendu sulfureuse aux yeux du pouvoir iranien la jeune actrice Golshifteh Farahani, à l’affiche du très beau  d’Asghar Farhadi, « A propos d’Elly ». Pianiste de renommée internationale, étoile montante du persan, cette artiste de 27 ans vit en exil entre la  et les Etats-Unis pour avoir cédé aux sirènes d’Hollywood. 
Sa vie a basculé après le tournage du film de Ridley Scott « Mensonges d’Etat » (2007), aux côtés de Leonardo DiCaprio et Russel Crowe. C’était la première fois depuis la révolution islamique de 1979 qu’une comédienne iranienne participait à une production américaine. 

Changer les mentalités 

« Les autorités n’avaient rien contre le film. C’est lorsqu’ils m’ont vue à la télévision, participant à une avant-première sans foulard, que mes ennuis ont commencé », raconte la jeune femme, de passage à Paris. Le pouvoir lui signifie alors l’interdiction de quitter le territoire. Mais l’actrice doit se rendre à Londres. « Ils ont saisi mon passeport et j’ai dû subir des mois d’interrogatoires. Ils ont ensuite exigé 2,5 millions d’euros pour me rendre mes papiers. » Bien que fichée à la frontière, elle réussira à prendre un avion en pleine nuit, trompant la vigilance des douanes. Depuis, Golshifteh se bat pour faire changer les mentalités dans son pays, malgré les risques encourus. « Je ne fais pas l’objet d’une fatwa, j’espère que ma vie n’est pas en danger. Mais mon père, metteur en scène, a eu des films stoppés. »
L’actrice vient de tourner en Argentine et en Italie dans le prochain long-métrage de Roland Joffé, « There Be Dragons », un biopic sur le fondateur de l’ordre religieux Opus Dei. Pourtant, devenir une star à Hollywood n’est pas sa priorité. 
« Ce qui m’importe, c’est de faire changer les choses. Pour moi et les centaines de jeunes Iraniens qui sont dans mon cas. »
« A propos d’Elly » ** ,drame iranien de Asghar Farhadi. Durée : 1 h 56.

Source : le parisien


09/09/2009
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