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ISRAEL N'A PAS COMMIS DE CRIME DE GUERRE

ISRAEL N'A PAS COMMIS DE CRIMES DE GUERRE

Le gouvernement israélien affirme dans son premier rapport exhaustif sur l'offensive dans la Bande de Gaza en décembre et janvier derniers qu'il n'a pas commis de crimes de guerre et qu'il a été forcé de passer à l'attaque par les tirs de roquettes incessant du Hamas sur son territoire.

"Israël avait, et le droit, et l'obligation, de prendre des mesures militaires contre le Hamas à Gaza pour faire cesser les tirs presque incessants de roquette et de mortiers du Hamas", lit-on dans ce rapport de 160 pages, qui précise que 12.000 roquettes et obus de mortier ont été tirés sur Israël entre 2000 et 2008, dont près de 3.000 en 2008. "En vertu du droit international, Israël avait parfaitement le droit d'utiliser la force militaire pour défendre ses civils", ajoute-t-on. La réponse a été "nécessaire et proportionnée".
Les combats avaient fait plus de 1.100 morts côté palestinien -des combattants du Hamas pour la plupart, selon l'armée. Le rapport publié jeudi soir est une réponse aux Palestiniens, aux Nations unies et aux organisations de défense des droits de l'Homme qui accusent l'Etat hébreu de violation du droit international de la guerre, et notamment d'avoir sciemment détruit des biens et tué des civils.
Tsahal a reconnu avoir utilisé plus de force que strictement nécessaire afin de limiter ses propres pertes. Dix soldats israéliens ont été tués, ainsi que trois civils victimes de tirs de roquette palestiniens.
Le rapport précise qu'Israël enquête sur une centaine de plaintes et a ouvert 13 enquêtes criminelles. L'armée a porté ce nombre à 15 dans un communiqué jeudi soir. L'Etat hébreu affirme que les pertes civiles étaient inévitables parce que le Hamas tirait depuis des quartiers très peuplés.
En ce qui concerne les obus au phosphore blanc, Israël dément que des dizaines de Palestiniens aient été tués ou blessés par ces engins servant à créer des écrans de musée. "Il ne paraît pas y avoir de morts documentées à Gaza résultant de l'exposition au phosphore blanc lui-même", écrit-on.
Certes, reconnaît-on, des chemises d'obus contenant des résidus de phosphore blanc pourraient avoir fait des blessés ou provoqué des incendies mais, estime-t-on, "il ne semble pas que les dégâts liés à cette utilisation puissent être considérés comme excessifs". Des enquêtes sont en cours, précise le rapport.


06/08/2009
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