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NUCLEAIRE:UN EX GENERAL AMERICAIN JUGE"FAISABLE"DE FRAPPER L'IRAN

Nucléaire: un ex-général américain juge "faisable" de frapper l'Iran

WASHINGTON, 7 août 2009 (AFP) - 
Des frappes contre les installations nucléaires et militaires iraniennes sont une éventualité "crédible et techniquement faisable" pour l’armée américaine, assure un général à la retraite dans un article publié vendredi.

Le général de l’armée de l’air Charles Wald, ancien commandant adjoint des forces américaines en Europe, estime que Washington doit mettre au point un "plan B", fondé sur une attaque militaire, en cas d’échec de la voie diplomatiques. "Une résolution pacifique de la menace posée par les ambitions nucléaires de l’Iran serait certainement la meilleure issue," écrit-il dans un tribune publiée dans le quotidien Wall Street Journal. "Mais si les pressions diplomatique et économique devaient échouer, une attaque militaire des Etats-Unis contre l’Iran est une option crédible et techniquement faisable". La thèse défendue par ce général semble en décalage avec la vision du Pentagone selon laquelle une action militaire contre l’Iran serait très déstabilisante. Le président Barack Obama, de son côté, cherche à négocier avec l’Iran, mais les perspectives de réussite se sont assombries avec les troubles qui ont éclaté suite la réélection contestée du président iranien Mahmoud Ahmedinejad. Selon M. Wald, le simple fait de se préparer militairement pour des frappes en Iran pourrait suffire à persuader Téhéran de mettre fin à son défi nucléaire "sans tirer un seul coup de feu". Si ce n’est pas le cas, la marine américaine pourrait imposer un blocus des ports iraniens dans le Golfe afin de couper les importations d’essence qui constituent un tiers de la consommation du pays. Si ces mesures ne convainquent toujours pas Téhéran, l’armée américaine "est en mesure de lancer une attaque dévastatrice contre les installations nucléaires et militaires iraniennes", écrit-il. M. Wald reconnaît que cette option comporte le risque de voir la population iranienne se souder autour du régime et de déstabiliser le Proche-Orient. Mais ce risque "doit être mis dans la balance avec celui de ne rien faire", note-t-il.



09/08/2009
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