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DANGER A L'UNESCO PAR BHL

Dans son Bloc-notes du Point, jeudi 10 septembre 2009, Bernard-Henri Levy prévient, une dernière fois, les 58 pays votants qui pourraient désigner, jeudi 17 septembre prochain, à la tête de l’Unesco, « un homme désormais célèbre pour avoir promis de brûler de ses mains les livres écrits en hébreu qui pourraient s’être glissés, malgré la vigilance des islamistes, dans les rayons de la bibliothèque d’Alexandrie. » Extraits :
 
« …cet incendiaire de livres et d’âmes s’étant lancé dans une campagne électorale dont la frénésie n’a d’égale que l’habileté à désinformer, je veux répondre ici, avant qu’il ne soit trop tard, à quelques-uns des arguments développés, peut-être de bonne foi, par ceux qui se résignent à son élection.
 
Premier argument. Farouk Hosni se serait « excusé » de ses propos. C’est faux. Car outre que son texte de contrition a été… en partie rédigé par un autre, il ne retirait rien des mots incriminés et les mettait juste au compte d’un tempérament trop bouillant.
 
Deuxième argument. Farouk Hosni est un tacticien jouant au plus fin avec son vrai ennemi qui serait le parti des Frères musulmans. C’est une plaisanterie. Car, d’abord, l’Egypte… est un pays où aucune œuvre de l’esprit ne peut être rendue publique sans avoir reçu le visa préalable des religieux ; et surtout, il y a une multitude de cas où c’est lui, le ministre, qui, prenant les devants, a plaidé « l’offense à l’islam » pour sanctionner une oeuvre…
 
Troisième argument. Farouk Hosni est égyptien et on fâcherait, en le récusant, ce grand pays qu’est l’Egypte. On atteint là les sommets de la mauvaise foi. Car s’il est exact que l’homme est soutenu par l’autocrate dont il chante servilement la gloire depuis des décennies, il ne l’est évidemment pas par l’autre Egypte, la seule qui compte en la circonstance, puisque c’est celle des créateurs et des artistes…
 
Que les représentants des Etats qui voteront jeudi prochain se penchent, avant de fixer leur choix, sur le cas de quelques-uns  des innombrables auteurs que Farouk Hosni et ses services ont persécutés ces dernières années…Car la question, dorénavant, est simple. Va-t-on confier les rênes de l’agence culturelle mondiale à un homme qui, lorsqu’il entend le mot culture, sort ses ciseaux ou son briquet ?... »
 


15/09/2009
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