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LA VERITE SUR L'EXPLOSION EN VOL DU TUPOLEV IRANIEN

La vérité sur l’explosion en vol du Tupolev iranien

Guido OLIMPIO, Il CORRIERE della SERRA du 1eraoût 2009. Traduit de l’italien par Gilles
dimanche 2 août 2009
Qu’il y avait-il dans les soutes du Tupolev iranien détruit le 15 juillet dernier avec 168 personnes à bord ? Des sources moyennes-orientales soupçonnent que l’avion transportait un chargement de détonateurs sophistiqués et que certains de ces détonateurs ont explosé provoquant la catastrophe. Le pilote de l’avion, qui a décollé de Téhéran pour un vol direct vers Erévan (Arménie) a signalé une urgence 15 minutes après le décollage.

Et peu après, le Tupolev, peut-être lors une tentative d’atterrissage désespérée, s’écrasa dans la région de Qazvin, au nord de la capitale. Le jet - selon les fuites - transportait, outre les bagages des passagers, un certain nombre de caisses métalliques contenant des détonateurs de dernière génération. Composés de deux kilogrammes d’explosifs et d’un mécanisme d’allumage électrique, certains d’entre eux, pour des raisons inconnues, auraient causé une déflagration fatale pour l’avion. En effet, les témoins ont dit avoir vu des flammes avant l’impact.

Selon d’autres sources le chargement du Tupolev devait être transféré selon le trajet : Iran-Ar ménie-Turquie-Syrie, de là la cargaison devait rejoindre le Liban par voie terrestre. Les détonateurs étaient en fait destinés au Hezbollah, le mouvement soutenu par l’Iran et adversaire juré d’Israël. Ce chemin d’accès tortueux était destiné à rendre la livraison moins visible, une mesure de précaution accompagnée d’un changement de « bon de cargaison » qui devait avoir lieu à Erévan. Dans le passé, les autorités turques ont empêché le transit de tels équipements militaires, et une fois, l’attaque d’un train par des séparatistes Kurdes en Turquie du Sud a révélé un trafic de roquettes destinées au Hezbollah.

Il semble que l’opération Tupolev ait été gérée par une unité spéciale des Pasradan afin de soutenir la milice chiite, en effet, parmi les victimes se trouve un dirigeant des Gardiens de la révolution affecté à la tâche de surveillance de la cargaison. Et ce n’est pas un hasard si des hommes de la sécurité et des artificiers ont été dépêchés sur le lieu du crash alors que les autorités iraniennes continuaient à parler « d’incident ».

Des informations émises du Liban ont ajouté un intéressant complément, le plan initial envisageait que le matériel devait être à l’origine caché dans l’un des refuges que le Hezbollah a créé au Sud Liban, mais, suite à l’explosion qui a détruit le 14 juillet le dépôt de Khirbet Slem, les Iraniens avaient convenu de planquer les détonateurs au nord du fleuve Litani.

La présence d’armes prohibées a causé ces derniers mois, de fortes tensions entre le Hezbollah et le contigent de l’ONU auquel participent des soldats italiens. Fin avril un reporter espagnol à pris l’initiative de photographier le village de Rabat al Talatin après avoir « identifié un lieu suspect ». Une attitude qui a provoqué une réaction immédiate de dizaines de civils - en réalité du Hezbollah – qui ont entouré la patrouille.

Une situation similaire s’est reproduite en janvier lors qu’une foule d’habitants, en réalité des miliciens, a assailli une unité française qui avait découvert une cache au Sud du fleuve Litani. S’en est suivie une dure confrontation résolue grâce à l’intervention d’une colonne de soldats libanais, tous chiites. Ceux-ci sont entrés dans le bunker et ont « certifiés » n’avoir pas vu d’armes. Ils ont, en réalité, donné un coup de main au Hezbollah en couvrant ses actions non autorisées par les résolutions des Nations Unies.



06/08/2009
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